Un noir sous le soleil
de Lorenzo Ferrigno
« Monsieur Pino, un petit caïd, commandite l'exécution de Tarante, le parrain local pour une histoire d'une dette de jeu, auprès de Dick et Lugmilla, un couple de tueurs à gages inexpérimentés. Les deux donnent un rendezvous à Tarante. Et le jour de leur rencontre, ils n'exécutent pas la bonne personne, mais "L'autre" un parrain qui vient de sortir de prison. Bavure ? Manipulation ? Pourquoi L'autre est mort à la place de Tarante ? Qui est le vrai commanditaire ? »
"Réaliser un film c'est poser un regard. Un regard sur notre société, sur l'actualité. C'est aussi, mettre en lumière, un environnement. Dans le sud de la France le crime se banalise. Des jeunes meurent dans la rue... Des jeunes sans repères, avec une vision erronée de notre société. On se prend pour Tony Montana, Rocky Balboa. On existe au travers du "Vu à la télé". On brille grâce aux marques. On aspire à être quelqu'un. On tue aussi facilement que d'acheter une paire de baskets. Puis il y a les anciens du crime. Ceux qui pensent que des codes d'honneur doivent être instaurés. Que désormais la hiérarchie laisse place un système individualiste des réseaux mafieux. Mais dans les deux cas, il y a mort d'hommes. Réaliser ce film, c'est aussi pour moi, dénoncer avec le rire. Caroui! "Un noir sous le soleil" est une comédie. Un peu à la manière des comédies italiennes des années 50, où on rit d'une société crue. Je garde aussi les codes du film noir et je laisse aux personnages toute leur tragédie. Je cherche en eux, un peu comme les peintres manié- ristes, un certain prolongement de leur caractère qui les poussent à l'extrême. Bien sûr que les références ciné- matographiques ne manquent pas sur ce projet. Dans ma tête, et avec humilité, les frères Coen et Quentin Tarantino ne sont pas loin. Ils me dirigent vers un cap. Scorsese et Coppola les suivent à grand pas. Il y a Melville aussi pour ses durs à cuire et ses vieilles américaines. Un hommage à Franck Capra sera rendu sur une scène entière. J'y mettrai une petite dose de Pagnol, juste ce qu'il faut... Réaliser un film en noir et blanc, c'est surtout pour l'esthétisme, pour la beauté de l'image. C'est aussi l'étrangeté de voir un monde sans couleurs. Il y a aussi une vision manichéenne, le noir et le blanc, le bien et le mal. Cela apporte aussi une part de mysticisme. Les religions sont présentes aux travers de plusieurs personnages, elles sont utilisées, pour masquer une hypocrisie. Réaliser un film, c'est aussi le travail de toute une équipe. C'est s'entourer des copains. C'est vivre un moment ensemble, et mettre en commun sa créativité. Réaliser ce film est un partage.." Lorenzo Ferrigno
Trina Prod et le film
La Trina Prod cherche de promouvoir son film. Déjà, une avant-première a eu lieu au mois de décembre au Ciné 89 dans la ville de Berre l'Etang, là où le film a été tourné. Le public a accueilli le film avec enthousiasme ainsi que la presse présente ce soir là. Quelques cinémas sont interressés de diffuser le film, notamment à l'étranger (Espagne, Italie et Danemark).Les sous-titres dans plusieurs langues sont en cours de traductions (Italie, Anglais, Espagnol et Allemand).Le film n'a pas encore de numéro d'exploitation., ni de distibuteurs fiables.
Le 1er novembre, Trina Prod sort le DVD du film "un noir sous le soleil" et ouvre une boutique en ligne.
Le site internet
"Un noir sous le soleil" a désormais son site internet.